NB : Les Domaines skiables étant opérés dans le cadre de délégations de service public, les autorités délégantes sont les décisionnaires finaux sur certains d’entre eux : ces engagements sont alors pris sous réserve de leur accord, la CDA s’engageant à faire des propositions cohérentes avec les engagements ci-après.
* Le déploiement de nos engagements sur le volet environnemental suppose de mettre en place les moyens, dans la limite de nos compétences, d’une recherche plus spécifique dans les registres où un consensus scientifique n’est pas encore établi.
À titre d’exemples, sur deux des bassins versants de Domaines CDA, la neige de culture prélève temporairement entre 0.4 et 1.9% du volume annuel d’eau des bassins versants sus mentionnés [1]. Aucune eau n’est prélevée dans les nappes phréatiques.
A titre complémentaire, une « journée/skieur » sur un des Domaines CDA utilise c. 352 litres d’eau par jour en moyenne [2], donc 2 112 litres/semaine/skieur (six jours de ski). Sachant que c. 90% de ces prélèvements (eaux de pluie et de fonte) sont intégralement restitués aux milieux naturels des mêmes bassins versants dans un délai de 2 à 6 mois maximum (lors de la fonte), contribuant ainsi au ralentissement du cycle de l’eau, et les 10% restants sont restitués dans l’atmosphère par évaporation/sublimation. [3]
Une « journée visiteur » dans un de nos Parcs de loisirs utilise c. 100 litres d’eau [4] tandis qu’une « nuitée » dans nos hébergements, chez MMV, utilise c. 139 litres d’eau [5] par jour (avec une « émergence » nulle vs la consommation moyenne à domicile d’un français [6]).
Pour mémoire et à titre comparatif (empreinte hydrique), la production d’un seul kilogramme de pommes (fruit) nécessite 700 litres d’eau, près de 900 litres d’eau pour un seul kilogramme de bananes et 17 000 litres d’eau pour un seul kilo de chocolat. [7]
[1] 1.9 % Projet Hydroski- preprint Table 1 (zoom sur le Bassin Versant des Frasses : 471 ha et 15.2% de la surface couverte par des pistes de ski : Prélèvement pour remplissage des retenues : 144 000m3 vs. 7 467 000 m3 de ressource disponible sur le bassin versant.
[2] Reporting RSE annuel CDA, hors STGM et Sevabel où la neige de culture est sous responsabilité de régies indépendantes
[3] Cf. § 5.4.1 Water losses due to thermodynamic effects (evaporation and sublimation)/ Observation et modélisation des interactions entre conditions d’enneigement et activité des stations de sports d’hiver dans les Alpes françaises/ UGA/ P. Spandre.
[4] Reporting RSE annuel CDA, Document d’enregistrement universel
[5] Données internes, Direction générale MMV
[6] https://www.eaufrance.fr/chiffres-cles/volume-deau-potable-consomme-par-habitant-par-jour-en-2016 (la consommation moyenne annuelle d’eau potable par habitant est de 147 litres/jour en 2019).
[7] https://www.save4planet.com/ecologie/159/nombre-litre-eau-aliment / (il s’agit de la quantité d’eau consommée de manière directe ou indirecte pour la fabrication de ces produits).
Déploiement d’actions volontaires de réhabilitation d’écosystèmes dégradés et arrêt de l’utilisation de produits phytosanitaires sur les Parcs de Loisirs dès 2024. Les Domaines Skiables n’utilisent déjà plus ce type de produits
Pour mémoire, la Compagnie des Alpes est la première en France à avoir abandonné le recours aux énergies fossiles pour les dameuses. Cet engagement a été mis en œuvre dès le démarrage de la saison Hiver 2022/2023 sur l’ensemble des Domaines de Montagne opérés par la Compagnie des Alpes (en cas de Régie autonome des pistes, il a été proposé que le surcoût soit gracieusement pris en charge par le Groupe).
Permettant de réduire 90% des émissions de GES [1] liées au damage, la solution HVO 100 fabriquée à 100% à partir de biodéchets (huiles alimentaires usagées, hors huile de palme) est transitoire tant que le développement d’une solution permettant de réduire les 10 % résiduels n’est pas mature.
[1] https://www.neste.be/fr/diesel-renouvelable-neste-my
Valeur moyenne base ADEME : 0.544kg éq. CO2/litre (HVO 100/à base d’huiles alimentaires usagées (HAU)/sans CAS Changement d’Affectation des Sols). Le HVO 100 est produit uniquement à partir de déchets issus du recyclage, il ne s’agit donc pas d’un biocarburant conventionnel. Il peut être considéré un CAS nul, en cohérence avec la RED.